Manifestation à 14h00 à Guilherand-Granges (Medef).
Voir le tract ci-joint, à diffuser sans modération !
A l’heure où les oiseaux de mauvais augure nous exhortent au courage et à la responsabilité face aux sacrifices qu’ils nous annoncent, le Snes-Drôme souhaite à tous les collègues combativité et créativité pour 2012.
Combativité et créativité seront en effet nécessaires pour déjouer les pièges de tous ceux qui, au nom de la crise, au nom de l’union nationale, au nom du raisonnable, veulent briser notre détermination à construire un monde meilleur.
La constance idéologique de ce gouvernement se traduit une fois de plus par l’annonce, à la veille de Noël, avant même le vote du budget, et surtout le plus en amont des échéances électorales, de nouvelles suppressions de postes : 260 dans notre académie, alors même que les effectifs continuent de croître.
La situation de pénurie de profs est telle ; la crise de recrutement si réelle, que le gouvernement doit ajouter de nouvelles recettes à ses traditionnels "leviers d’efficicience" détaillés dans la fameuses "fiches-Chatel". En effet, réduction du nombre de TZR, augmentation des effectifs par classe, recours à la précarité, services partagés, suppressions d’options, de groupes de langues ou de Sciences expérimentales, chasse aux heures statutaires ne suffisent plus !
C’est pourquoi, le Ministère poursuit obstinément dans son intention de faire du chef d’établissement notre seul évaluateur parce qu’il s’agit là d’un moyen de rendre les personnels plus dociles, plus coopérants. Dans notre Académie va s’y ajouter la pression sur les temps partiels accordés sur autorisation.le Recteur incite les chefs d’établissements à donner des avis défavorables en laissant croire qu’au final ce n’est pas lui qui aurait la main sur la décision. Beau levier pour imposer encore plus d’HSA !
En collège, les nouvelles dispositions concernant l’ATP font craindre que ces heures ne soient systématiquement réglées en HSE et donc que les services s’alourdissent par l’obligation de prendre en charge des classes supplémentaires.
Dès la rentrée, il va nous falloir intensifier l’action. Dans chaque S1, il faut mener la bataille pour que les collègues se voient accorder leur autorisation de temps partiels par le chef d’établissement ; c’est au Recteur d’assumer réglementairement un tel refus. Proviseurs et principaux n’ont aucun intérêt à s’aliéner les demandeurs ; à nous de le leur faire comprendre !
Parallèlement, nous devons lancer la campagne de refus des HSE et des HSA. La barque est déjà trop chargée. Disons NON tous ensemble pour bloquer la machine. Et pour nous faire entendre, envisageons de de refuser tout ce qui alourdit notre charge de travail et ne relève pas de nos obligations !
Ces actions n’auront de portée que si nous leur donnons une envergure et un écho suffisants. Dès demain, alertons les parents sur les conséquences de ces nouvelles dégradations, continuons à saper les réformes en cours (refus de valider le LPC, sabotage de la réforme des lycées..).
Pour populariser les propositions du Snes et de la FSU, participons aux deux initiatives de la FSU départementale qui, conformément aux mandats nationaux, inscrit l’Ecole dans le débat de la la présidentielle et des législatives et organise deux débats publics, le samedi 28 janvier :
- Valence, parc des expositions, 9h-12h.
- Bourg-de-Péage, salle Mitterrand, 15h 30 -22 heures.
Enfin, le Snes appelle à une grève et à une manifestation nationale à Paris le mardi 31 janvier. Inscrivez-vous et souscrivez pour en assurer la réussite.
JL Mollard, secrétaire départemental.